Collectif contre la casse de l'assurance chômage

Alors que la crise sanitaire frappe de plein fouet l’ensemble des travailleuses et des travailleurs, le gouvernement menace de saccager encore davantage nos droits à l’assurance chômage. Le 1er novembre 2019, sa réforme est déjà partiellement entrée en vigueur. Le deuxième train de mesures est prévu pour le 1er septembre. Au total, ces mesures drastiques de baisses ou de suppressions impacterons 1 chômeur sur 2, soit plus d'1,2 million de Françaises et de Français.

Alors que l’immense majorité des personnes privées d’emploi cherche un travail, de préférence stable et à temps plein, le gouvernement veut nous obliger à renoncer à nos droits, et forcer nombre d’entre nous à accepter des emplois précaires, courts, sous-payés, voire dangereux !

Dans ce contexte, il est urgent de revenir sur les réformes de l’assurance chômage :
 
👉 Annulation du durcissement du seuil d’ouverture de droit depuis le 1er novembre 2019
👉 Annulation de l’allongement à six mois du seuil de rechargement
👉 Annulation de la dégressivité
👉 Annulation de la mise en œuvre au 1er septembre du changement de mode de calcul de l’allocation, qui induirait une baisse pouvant aller jusqu’à 75% des allocations mensuelles
 
Nous demandons aussi la prolongation d’un an des droits pour tous les travailleurs précaires, et le gel du décompte des droits pendant la période d’impossibilité de travailler, sans quoi de nombreux salariés inscrits vont se retrouver sans droit.

En effet, pour l’instant au 31 mai, même des personnes n’ayant pu travailler depuis mi-mars (et même début mars dans des secteurs comme l’événementiel) et n’ayant pas bénéficié de la prolongation des droits, vont se retrouver sans droits, ayant « consommé » leurs allocations journalières.