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Destinataire(s) : Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République et de Mme Catherine Colonna, Ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères
Aidez moi à évacuer mon père de Gaza !
A l’attention de Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République et de Mme Catherine Colonna, Ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères
Je ne peux me résoudre à l’idée de perdre mon père.
J’écris ces lignes depuis Paris, où je suis en sécurité mais où je ne cesse de penser à ma famille et à mon père, à Gaza, sous les bombes. J’écris ces lignes le 7 octobre et cela fait donc deux mois exactement qu’ils vivent l’horreur, avec l’aval des plus grandes puissances de ce monde.
La ville dans laquelle j’ai habité : Gaza “la forte” est aujourd’hui bombardée de tous les côtés.
Je m’appelle Ward et je suis une Palestinienne de France. Je suis arrivée ici en 2019 avec mon frère.
Comme tous les jeunes qui ont l’occasion de partir, j’ai dû quitter le pays qui nous a regardé naître, bourgeonner et fleurir. C'est assez commun en Palestine, si un adolescent même mineur à l’occasion de quitter le pays, ses parents l’encouragent à le faire, tout simplement pour un avenir meilleur.
Mais je ne savais pas qu’en plus de vivre l’exil, j’allais devoir raconter mon histoire et celle de ma famille victime une fois de plus de la guerre.
Résidant dans le centre de Gaza, mon père âgé de 52 ans a été contraint de se déplacer 8 fois à cause des bombardements. La situation est telle que je ne peux pas vous dire si l’endroit où il se trouve actuellement sera épargné, compte tenu des bombardements indiscriminés menés par Israël depuis le début de la guerre.
L’entreprise dans laquelle travaille mon père a été la cible d’attaques. L'appartement dans lequel nous vivions et qui m’a vu grandir a été incendié. Il ne nous reste plus rien à Gaza. Tous les lieux des souvenirs de ma jeunesse ont été bombardés.
Mon père qui a un visa français devait nous rendre visite, mon frère et moi, pendant quelques jours en France mais la guerre en a décidé autrement. Depuis nous essayons sans relâche de contacter les autorités françaises mais personne ne répond à notre détresse.
J’ai déjà perdu plusieurs membres de ma famille. Je ne peux me résoudre à l’idée de perdre mon père.
C’est pour cette raison que j’écris cette lettre. Pour demander aux autorités françaises de lui venir en aide et de permettre à mon père, aux personnes titulaires de visas de pouvoir fuir les atrocités de la guerre. C’est une question d’humanité.
L'évacuation de mon père représenterait un soulagement pour notre famille meurtrie. Je vous prie de m’aider à interpeller les autorités françaises sur cette situation et à mettre fin à ces massacres qui se déroulent chaque jour sous nos yeux.
Aidez-moi à mettre fin à nos souffrances insoutenables.
Je ne peux me résoudre à l’idée de perdre mon père.
J’écris ces lignes depuis Paris, où je suis en sécurité mais où je ne cesse de penser à ma famille et à mon père, à Gaza, sous les bombes. J’écris ces lignes le 7 octobre et cela fait donc deux mois exactement qu’ils vivent l’horreur, avec l’aval des plus grandes puissances de ce monde.
La ville dans laquelle j’ai habité : Gaza “la forte” est aujourd’hui bombardée de tous les côtés.
Je m’appelle Ward et je suis une Palestinienne de France. Je suis arrivée ici en 2019 avec mon frère.
Comme tous les jeunes qui ont l’occasion de partir, j’ai dû quitter le pays qui nous a regardé naître, bourgeonner et fleurir. C'est assez commun en Palestine, si un adolescent même mineur à l’occasion de quitter le pays, ses parents l’encouragent à le faire, tout simplement pour un avenir meilleur.
Mais je ne savais pas qu’en plus de vivre l’exil, j’allais devoir raconter mon histoire et celle de ma famille victime une fois de plus de la guerre.
Résidant dans le centre de Gaza, mon père âgé de 52 ans a été contraint de se déplacer 8 fois à cause des bombardements. La situation est telle que je ne peux pas vous dire si l’endroit où il se trouve actuellement sera épargné, compte tenu des bombardements indiscriminés menés par Israël depuis le début de la guerre.
L’entreprise dans laquelle travaille mon père a été la cible d’attaques. L'appartement dans lequel nous vivions et qui m’a vu grandir a été incendié. Il ne nous reste plus rien à Gaza. Tous les lieux des souvenirs de ma jeunesse ont été bombardés.
Mon père qui a un visa français devait nous rendre visite, mon frère et moi, pendant quelques jours en France mais la guerre en a décidé autrement. Depuis nous essayons sans relâche de contacter les autorités françaises mais personne ne répond à notre détresse.
J’ai déjà perdu plusieurs membres de ma famille. Je ne peux me résoudre à l’idée de perdre mon père.
C’est pour cette raison que j’écris cette lettre. Pour demander aux autorités françaises de lui venir en aide et de permettre à mon père, aux personnes titulaires de visas de pouvoir fuir les atrocités de la guerre. C’est une question d’humanité.
L'évacuation de mon père représenterait un soulagement pour notre famille meurtrie. Je vous prie de m’aider à interpeller les autorités françaises sur cette situation et à mettre fin à ces massacres qui se déroulent chaque jour sous nos yeux.
Aidez-moi à mettre fin à nos souffrances insoutenables.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Mon père, âgé de 52 ans, a un visa français et est actuellement sous les bombardements à Gaza. Il a tout perdu et s'est déjà déplacé huit fois.