1,000 signatures atteintes
Destinataire(s) : Emmanuel Macron, Gérald Darmanin
Faire de Calais une zone de droit
C’est le drame de trop.
En novembre dernier, 3 enfants, 7 femmes et 17 hommes ont trouvé la mort dans les eaux glaciales de la Manche après avoir entassé leurs affaires dans un canot de fortune cherchant désespérément la sécurité et une vie meilleure à seulement trente kilomètres.
Ces personnes n’avaient pas pû trouver le repos et l’accompagnement nécessaire qu’elles méritaient dans notre pays. Elles ont seulement trouvé la violence, les expulsions, le harcèlement et la haine, encouragés au plus haut niveau de notre gouvernement.
“Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.” Article 14-1 DUDH
Tous les rapports le montrent, toutes les associations l’expliquent : depuis le démantèlement de “la jungle de Calais” en 2016, les conditions d’accueil des personnes migrantes à la frontière franco-britannique se détériorent et le harcèlement auquel elles font face ne fait qu’augmenter. Nos dirigeants ont décidé de passer plus de temps sur la lutte contre les passeurs plutôt qu’à accueillir dans le respect de la dignité humaine les personnes exilées. C’est cette augmentation incessante de la violence psychologique et physique qui les poussent à emprunter des voies dangereuses et illégales, parfois au péril de leurs vies.
Comment la France, pays des droits humains, signataire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et de la Convention de Genève peut-elle bafouer les droits fondamentaux des personnes présentes à Calais? Il est indispensable que le gouvernement prenne des engagements ambitieux et nécessaires pour que les droits fondamentaux et inaliénables de chacun et chacune soient respectés, et ce durant toute la durée de leur séjour en France, qu’il soit temporaire ou permanent.
“Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.” - Article 3 DUDH
En novembre dernier, 3 enfants, 7 femmes et 17 hommes ont trouvé la mort dans les eaux glaciales de la Manche après avoir entassé leurs affaires dans un canot de fortune cherchant désespérément la sécurité et une vie meilleure à seulement trente kilomètres.
Ces personnes n’avaient pas pû trouver le repos et l’accompagnement nécessaire qu’elles méritaient dans notre pays. Elles ont seulement trouvé la violence, les expulsions, le harcèlement et la haine, encouragés au plus haut niveau de notre gouvernement.
“Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.” Article 14-1 DUDH
Tous les rapports le montrent, toutes les associations l’expliquent : depuis le démantèlement de “la jungle de Calais” en 2016, les conditions d’accueil des personnes migrantes à la frontière franco-britannique se détériorent et le harcèlement auquel elles font face ne fait qu’augmenter. Nos dirigeants ont décidé de passer plus de temps sur la lutte contre les passeurs plutôt qu’à accueillir dans le respect de la dignité humaine les personnes exilées. C’est cette augmentation incessante de la violence psychologique et physique qui les poussent à emprunter des voies dangereuses et illégales, parfois au péril de leurs vies.
Comment la France, pays des droits humains, signataire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et de la Convention de Genève peut-elle bafouer les droits fondamentaux des personnes présentes à Calais? Il est indispensable que le gouvernement prenne des engagements ambitieux et nécessaires pour que les droits fondamentaux et inaliénables de chacun et chacune soient respectés, et ce durant toute la durée de leur séjour en France, qu’il soit temporaire ou permanent.
“Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.” - Article 3 DUDH
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
J’ai la conviction que Calais ne devrait pas être une zone de non-droit. Chacun et chacune a le droit de vivre dans des conditions dignes et sans craintes pour sa vie.
Ils et elles ont traversé plusieurs pays et mers. Ils et elles ont connu la souffrance, la torture, l’esclavagisme; la faim et la soif. Ils et elles ont côtoyé la mort et le désespoir. Après avoir passé des semaines dans des camps d’enfermement, risqués leurs vies sur des péniches de fortunes, tout ce qu'ils souhaitaient, c’est trouver la paix et rejoindre leurs proches en Angleterre.
Personne ne risquerait la vie de ses enfants si les eaux n’étaient pas moins dangereuses que le pays qu’ils fuient !
Ils et elles ont traversé plusieurs pays et mers. Ils et elles ont connu la souffrance, la torture, l’esclavagisme; la faim et la soif. Ils et elles ont côtoyé la mort et le désespoir. Après avoir passé des semaines dans des camps d’enfermement, risqués leurs vies sur des péniches de fortunes, tout ce qu'ils souhaitaient, c’est trouver la paix et rejoindre leurs proches en Angleterre.
Personne ne risquerait la vie de ses enfants si les eaux n’étaient pas moins dangereuses que le pays qu’ils fuient !